Salômé Guillemin

Salômé construit des instruments en céramique desquels émanent des fréquences infrabasses. Jouant d’abrasions électriques et de techniques de dentiste, elle repense l’obélisque, notre propension à donner à l’inanimé un sens et une âme. C’est une archéologue de l’invisible, qui dépoussière les cupules – ces trous circulaires creusés par l’humain préhistorique sur des roches pour des raisons mystérieuses. Un peu intello, un peu perchée, Salômé fait de la spéléologie humaine et fouille dans nos cerveaux avec des outils d’artiste (dentaire).

Salômé Guillemin est une artiste et une designer française qui vit et travaille à Genève. Au travers de multiples collaborations et recherches, elle crée des installations interactives et sonores, des performances, des instruments, des vidéos et des textes de fictions. Elle s’interroge sur ce qui fait de nous des êtres humains et explore le potentiel créatif de chacun.e.x en poussant à l’interaction et à la création de mythes nouveaux, en proposant des formes d’expression inconnues.
Ses recherches se font en collaboration avec des artistes, des musicien.ne.x.s, des designers, des astronautes, des archéologues et des institutions telles que l’ONU ou le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire de Lausanne. Son travail a été présenté dans divers lieux et lors d’événements internationaux, notamment au Neuchâtel International Fantastic Film Festival (CH), au CERN (CH), au Salone Internazionale del Mobile di Milano (IT), au Festival Archipel (CH), au Center for Future Publishing (CH), à l’Espace Hippomène (CH), à La Fondation L’Abri (CH), à La Cambre (BE), à la Biennale des Musiques Exploratoires de Lyon (FR), au Deviant Art Festival (CH), au SiCinéma Festival (FR) ou encore au Festival du Film Invisible de Genève (CH).