Hugo Langlade
au bout de la A près de P.
un cercle fort à faire des fêtes dans les bois
au bout de la A, ça organise en communauté
plus tard pour l’autonomie, ce sera sur batterie de lime
sous-sol diffusion, organiser, être collectif,
puis horizons différents, ça va commercer, sans horizon,
ensuite
des tutos tous les soirs, aimer les endroits de musiques spéciales
des trucs pour parler aux oiseaux
ensuite
de l’art mais
si il n’y a rien de concret à côté ça ne sert à rien
superposer l’image de soi avec la réalité de ce qu’on est
si il y a l’apathie et la déconnexion, ça ne sert à rien
si il y a l’automatisation et la conceptualisation,
c’est questionnable
ça sert ?
ça sert quand les rigolox se retrouvent dans le festif
parce que c’est honnête
parce que c’est généreux
parce que c’est le spectaculaire, l’illusion, l’impressionnant, le magique,
la surprise de comment ça marche
casser le tunnel de teuf en cuisinant, débattant, projetant
doigts en sang sur la première jungle, sur la première 1000
aussi, proposer de l’interactif
stars go to the bin
décomplexer, sortir de ce truc du capital
c’est s’émanciper
Hugo Langlade est un artiste pluridisciplinaire dont le travail oscille entre musique, 3D et sculpture. Alors qu’il suit un Bachelor en commerce à Cergy, un échange de six mois au Japon le pousse à se réorienter vers un parcours artistique, qu’il commencera en autodidacte avant d’entrer au Master en Media Design à la HEAD. Il questionne dans sa pratique les méthodes de créations assistées par la technologie et l'automatisation. Il emprunte pour cela les codes de l'artisanat qu’il mêle à sa narration autour du progrès technologique et de son impact social et écologique. Son projet de diplôme Inner self documente la maniabilité du masque social entre le monde tangible et celui virtuel inspiré par le mythe de Narcisse. Membre du collectif Sainte Claude, il s’implique dans la scène alternative électronique en organisant le festival Gofildren et développe un projet musical sous le nom de Complexe Sportif. En parallèle, il a collaboré avec l’artiste visuelle Sophie Conus autour de la construction d’une fonderie en matériaux récupérés lors de résidences en Suisse et en Italie. Il collabore également avec la chorégraphe Anna-Marija Adomaityte pour l’administration de sa compagnie. Durant sa résidence, Hugo souhaite rassembler ses pratiques autour d’un même projet ainsi que de poursuivre sa recherche sonore autour du fingerdrumming.